New-York, Archive du 14 Octobre 1812.

Voilà que nous pouvons voir émerger de terre de magnifiques constructions tout droit sorties des riches esprits Européens. Car nous aurons beau dire tout ce que nous voulons sur l’outre-Atlantique, nous ne pourrons jamais leur retirer leur génie ainsi que leur soif de gigantisme architecturale, ainsi la demeure de la famille Andrews, dont on ne peut qu’entrevoir les fondations, se révèle intrigante de par sa taille mais aussi par son faste à venir.
Nulle ne pourra désormais plus ignorer cette famille à qui l’on attribue une fortune issue du commerce, et plus particulièrement de l’import-export de denrées issues de nos terres vers la France ou encore le Royaume Uni, qui en raffolent. Une fortune qui croit à vive allure et que certains qualifient presque d’occultes. Mais qu’importe la source de leur fortune si ce qu’ils nous offrent ravis nos yeux pour de très longues années. »

New-York, Archives du 24 décembre 1833.

Il était annoncé depuis déjà bien des mois, mais voilà qu’il est enfin arrivé, l’événement mondain, le plus attendu de la saison : Le Bal de l’Hiver au Manoir de la famille Andrew. Il est aujourd’hui presque devenu une institution, et est le haut lieu de rassemblements des grandes pontes de notre belle ville de New-York. C’est en effet là que se décident chaque année qu’elles seront les œuvres de charités qui seront reconduites et quels malheureux auront la chance d’être aidé ou non.
Gageons que cette année sera aussi prolifique, si ce n’est plus, au niveau des dons aux bonnes œuvres que les années précédentes.
Mais en attendant que cela se décide, passez de bonnes fêtes de noël. »

New-York, Archives du 25 décembre 1833.

Dans la soirée du 24 au 25, c’est déclenché un incendie au manoir Andrew. La cause semble être accidentelle, un rideau se serait embrasé au contact d’une bougie qu’on aurait oublié mettant ainsi feu à tout l’étage du manoir. Prisonnières des flammes, un peu plus de vingt personnes y ont laissé la vie avant que l’incendie ne soit maitrisé.
Parmi les victimes sont comptés la fille cadette Andrews ainsi que plusieurs notables de notre ville et quelques employés. C’est un bien triste Noël pour notre communauté. Prions pour le repos de leurs âmes. »

New-York, Archives du 7 Aout 1917.

Nul n’est censé ignorer la guerre qui ravage l’Europe, et nul ne peut oublier ceux qui ont pris la difficile décision de se mêler au conflit. Nous sommes fiers de ces Hommes qui offrent leur vie à cette histoire dont ils ne devraient être que spectateurs. L’histoire nous a encore montré que notre peuple était fait d’Hommes courageux, qu’ils soient riches ou pauvres… Et malheureusement, qu’importe leur condition sociale, nous sommes tous égaux face à la mort.
Philip était de ces hommes courageux. De ces hommes perdus au champ d’honneur. Et nous avons la tristesse de vous informer du décès de notre très cher fils, Philip, et nous convions tous ceux pour qui il a eu ne serait-ce qu’un peu d’importance à la cérémonie qui aura lieu en son honneur dans la chapelle d’Andrews Mansion le 9 aout. »

New-York, Archives du 7 Aout 1946.

Après avoir servi durant plus d’un siècle de demeure à la famille Andrews, voilà qu’Andrews Mansion devient un hôtel! Il ouvre ainsi ses portes aux plus fortunés avec ces suites les plus prestigieuses mais aussi au plus modeste avec des chambres certes moins luxueuses mais permettant aux simples ouvriers de s’offrir un petit week-end sympathique dans une des demeures les plus mythique de New-York.
Seulement Andrews Mansion ne se mue pas uniquement en un gigantesque hôtel. En effet, le rachat des immeubles d’époques qui se trouvaient jusqu’alors adossaient au manoir, permettront dans les années à venir d’y aménager des appartements. Ainsi, il sera possible de vivre à l’année et même durant des années, dans la célèbre demeure Andrews.
De quoi se prendre pour un véritable Lord ! »

New-York Post, Janvier 1988.

Le célèbre musicien Karl Straten a été déclaré porté disparu par le commissaire de police de New-York.
Karl Straten était un violoniste de renom qui s’était fait connaître il y a de ça une vingtaine d’années avec sa participation à l’orchestre Philarmonique, on lui avait alors donné le surnom du « dieu du stradivarius », surnom que peu de monde, si ce n’est personne ne pouvait lui revendiquer. Il avait établi sa demeure dans l’un des appartements d’Andrews Mansion.
Sa disparition a été déclarée comme étant inquiétante, car il ne s’agit pas là de la première disparition d’Hommes ou de Femmes ayant résidé dans la résidence Andrews. Certains pensent qu’il s’agit de l’acte d’un dérangé qui aurait une fascination pour ce lieu, d’autres que les lieux est tout simplement maudit.
En attendant un résultat plus probant à cette enquête, le commissaire a demandé aux habitants de la propriété de rester calme et de ne pas quitter les lieux dans l’hypothèse où ils seraient interrogés. »

New-York Post, 14 Octobre 2012

A l’occasion du Bicentenaire du manoir Andrews, l’hôtel ouvre ses portes aux visiteurs pour une journée et uniquement une journée. Si vous êtes curieux ou avides de connaissances au sujet de ce lieu devenu mythique, il est temps de s’y rendre ! La visite est gratuite et gageons que vous y trouverez un lieu particulièrement beau dont vous sortirez rêveur. »